Communiqué de presse

28 mai 2021
IFC, Proparco et Cerba Lancet Africa s’associent pour renforcer les capacités diagnostiques des pays africains face à la crise de COVID-19

Afin de renforcer les capacités de diagnostic médical et de réponse à la crise de COVID-19 en Afrique, et notamment dans certains des pays les plus pauvres et les plus fragiles du continent, IFC, Proparco et Cerba Lancet Africa annoncent aujourd’hui la signature d’un partenariat visant à améliorer l’accès des patients africains à un large éventail d’analyses biologiques.

 

Développer l'accès aux diagnostics et aux tests de biologie médicale est un élément clé de la lutte contre le COVID-19, la pandémie ayant mis en évidence les vulnérabilités des systèmes de santé en Afrique et la nécessité de renforcer les capacités des laboratoires. Grâce aux financements apportés par la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et Proparco, filiale du Groupe Agence française de développement (AFD), Cerba Lancet Africa sera en mesure d’accélérer la modernisation de ses laboratoires d’analyses médicales en Eswatini, au Gabon, au Ghana, au Kenya, au Mozambique, au Nigeria, au Rwanda, en Tanzanie, en Ouganda et en Zambie.

Ces financements lui permettront également d’ouvrir de nouveaux laboratoires en Afrique, et plus particulièrement dans les pays où l’offre diagnostique est limitée. Le projet de développement de Cerba Lancet Africa donnera la priorité aux pays les plus pauvres et les plus fragiles du continent. IFC et Proparco ont octroyé à Cerba Lancet Africa un prêt de 15 millions d'euros composé d’un prêt de 7,5 millions d'euros d’IFC et d’un second de 7,5 millions d'euros de Proparco. Les deux prêts seront assortis d’une garantie à première demande via le Mécanisme de financements mixtes du guichet de promotion du secteur privé (PSW) de l’Association internationale de développement (IDA).

 

Ce projet s’inscrit dans le cadre des réponses d’IFC et Proparco à la crise de COVID-19, qui visent à soutenir les pays en développement et les acteurs du secteur de la santé dans la lutte contre la pandémie mais aussi à accompagner une reprise économique durable.

 

« L’accès aux diagnostics est un élément essentiel de la réponse à la crise de COVID-19. Des diagnostics précis sont indispensables pour fournir des soins de qualité et s’assurer que les patients reçoivent le traitement approprié » a déclaré Stéphane Carré, Directeur Général de Cerba Lancet Africa.

« Ce partenariat illustre notre volonté commune d’adapter de façon active et continue les moyens dont dispose notre entreprise pour répondre aux besoins liés à cette pandémie et sa rapide évolution ». « De nombreux pays africains ont besoin de renforcer les capacités de leurs laboratoires pour faire face à la forte demande de tests de dépistage du coronavirus et d’autres analyses médicales. Investir dans l’offre diagnostique permet de renforcer la capacité des acteurs du secteur de la santé à apporter une expertise de pointe et le plus haut niveau de fiabilité dans les laboratoires, et ainsi améliorer la vie des patients », a souligné Makhtar Diop, directeur général d'IFC.

Pour Grégory Clemente, Directeur Général de Proparco : « Ce projet nous réjouit à double titre : d’une part ce partenariat permet de soutenir le développement d’un acteur panafricain en biologie médicale en Afrique subsaharienne. Il permettra d’accroître la capacité de tests en Afrique et répond ainsi à l’enjeu majeur de diagnostic dans le contexte actuel de crise sanitaire. D’autre part, Proparco est très heureux d’accompagner Cerba HealthCare, un laboratoire français, dans son développement international sur le continent et dans sa contribution à la lutte contre la COVID-19 en Afrique ».  

Cerba Lancet Africa intervient actuellement dans douze pays d’Afrique subsaharienne au service de plus de 1,6 millions de patients chaque année. Par sa couverture géographique et l’éventail des tests proposés, Cerba Lancet Africa se positionne comme le plus grand réseau panafricain de laboratoires de biologie médicale. Six de ses douze pays d’intervention sont éligibles au programme IDA-PSW.